20, 23 & 30 décembre / Plantation de groseilliers et création de nouvelles buttes

Malgré la saison, le temps clément, nous a permis de recevoir une douzaine de personnes de tous âges sur la parcelle maraichère.

Le sol argilo calcaire, très lourd ne permet pas une culture intensive aisée sans un travail du sol très conséquent et une approche très fine et régulière du sol en fonction des saisons et des aléas climatiques. Les buttes, si leur mise en place peut parraitre laborieuses, nous permettent, d’une part de limiter la propagation des rumex en surnombre sur le Sausset, par l’introduction d’une couche de carton, et d’autre part, de travailler générer un nouveau sol très fertile sol au dessus de la couche d’argile, tout en gardant les avantages de retention d’eau liés à l’argile.

Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, cherche à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier le second d’inspiration permacole cherche plutôt à imiter la nature, et à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, avec le risque de rendements un peu plus faible. Tout comme eux nous cherchons par l’utilisation des buttes la création d’un écosystème complet et l’amélioration du sol. Nous y intégrerons en fonction des amendements fournis par le parc du Sausset,  différents apports, pour différentes techniques de buttes (autofertile, sandwich, lasagne, forestière, hugelkultur,…). On fera feu de tout bois, paille, feuillage, foin, mulch, rondins, tontes de gazon, tous les déchets organiques liés gestion du parc y passeront en fonction des saisons.

Même si nous avons pris un peu de retard dans la livraison des amendements. Nous restons optimistes quand aux éventuelles productions futures, même si nous ne pouvons déjà plus prétendre au climax de récoltes pour cette nouvelle année. Nous espérons avoir couvert la totalité de la parcelle maraîchère le plus tôt possible pour bénéficier du maximum de pluie, et du temps nécessaire au compostage des ces différents apports pour démarrer les cultures maraîchères dès ce prochain printemps. Pour ce faire, nous y passerons tout nos mercredis hivernaux.

Entre temps certains ont préféré se consacrer au démarrage des plantations de groseilliers et de cassissiers, destinés eux à protéger les cultures du vent et à dissuader voir repousser les intrusions de certains prédateurs.

 

Prochains ateliers dès le 2 mars, pour plus d’info, rdv sur le Calendrier des Parcs.

Aux abris:

Quelques nouvelles de la construction de la cabane à outils et de l’abri jardiniers. Sur demande du parc, Ce dernier, sera déplacé de quelques mètres. En attendant son déplacement, la fin de la construction est reportée. La bonne nouvelle, c’est que la parc, nous a fait part de la mise à disposition d’une serre maraichère en tube pour le printemps prochain. Elle pourra accueillir les semis de printemps et d’automne tout en nous permettant de forcer les cultures gourmandes en chaleur que nous ne saurions conduire sous nos lattitudes sans une serre. Entre autres usages, elle nous permettra de récupérrer l’eau de pluie, pour les différents arrosages de secours, mais aussi et surtout d’abriter les jardiners amateurs, souvent refractaires à l’humidité sur chacun de nos ateliers, si dès lors la pluie se dechainait sans qu’ils y laissent leur santé.

Plantez:

Malgré l’hiver proche, pour repousser nos premiers prédateurs, c’est à dire le lapin; nous plantons en compgnie de Véronique et Jean dans les première buttes les ailliacés. De hauts en bas: les aulx, rose, violet, blanc, les oignons dont la variété régionale de l’étape le fameux Jaune Paille de Vertus, les echalottes, en cuisse de poulet. Viendront s’ajouter plus tard les grisettes. Contre certains avis et avec la bénédiction d’autres, on y associe dans le bas de la butte, pour ce faire notre propre idée et pour voir, mais aussi pour préparer le sol, des fèveroles. Verrons bien ce que l’on verra. Au pis, l’ail nous sera bien utile en décoction ce prochain printemps pour lutter contre les maladies et champignons sur l’ensemble de la flor et des champignons.

Amendez:

L’idéal, eu été d’amender tout le printemps, mais dans le jardin, on fait pas toujours comme on veux. Il fallait d’abor permettre l’accès à la parcelle, pour permettre l’apport de matières. Du coup, on s’y met avec Nadia et Jean, dès à présent avec ce qui nous tombe sous la main, les feuilles d’automne, déjà bien compostées au pied des haies et taillis alentours sont interessantes et nous assure un bon transfert de fertilité pour ces première buttes. Reste qu’il y a quand même pas mal de Noyer, mais pas que, plutôt conseillé pour stériliser les sols, que pour les amender. Nous commençons, ainsi a voir le jardin se déssiner. En tout etat de cause, tout l’hiver, nous reviendrons pour plusieur essais d’amendements et permettre la structuration du jardin avec différents type de buttes, pour des usages multiples divers et variés, en fonctions des cultures que l’on y implantera et de leur besoin en arrosage.

 

Pour plus d’info, rdv sur le Calendrier des Parcs.