Après les dernière plantations, les premières récolte de ces fameux tubercules s’annoncaient.
Pour l’occasion, nous avions eu un article du parisien : article du parisien
mais aussi le relais de nos aficionados d’Enlarge your Paris http://www.enlargeyourparis.fr/agenda/.
Nos indispensables et traditionnels jardiniers amateurs associés au projet :
- Notre inconditionnel et perpétuel Théo d’une régularité sans faille, et présent depuis le premier jour.
- Une personne de Banane Pantin : http://bananepantin.lo.gs/ pressée de decouvrir la culture en plein champs et quelque peu dépaysé dans les 7000 mètre carré de patates.
- Deux jardiniers passionés de viticulture de clinamen qui pour l’occasion avaient troqué leur présence dans les vignes contre la promesses de quelques patates bleues.
- Un couple de nouveaux jeunes du cru, curieux et avides de découvrir le jardinage vivrier que nous reverrons encore.
Et puis médias oblige, malgré la carence de panneaux indicatif, un nombre conséquent de curieux jardinier en ballerines qui auraient bien voulu croquer la pomme sans avoir à la ramasser, qui se sont vite decouragés, sous ce soleil de plomb.
30 degrés à l’ombre, une terre argilo limoneuse qui n’a pas vu l’eau depuis plus de trois semaines, un sol totalement fermé. Des herbes hautes, avec nos amis les rumex, toujours présents, et des montagnes de Liseron. Car qui dit paillage, dit installation de liseron.
En debut d’atelier à 15 heures, il faut dire que le champs de patates, ne fait guère envie. Mais très vite après la fauche entre les andains, et le désherbage des premiers rangs, on voyait beaucoup mieux le feuillage mordoré des pommes de terre avec les promesse de quelques récoltes de pomme de terre vitelottes.
Après une petite pause bien méritée, tous un chacun s’acharnait dans dans la paille pour denicher le precieux sésame chagé d’antociane et d’amidon. Petit hic, les récoltes sont assez maigres, du fait d’un arrosage inexistant, mais aussi d’un manque de paillage, régulier. En effet nous avons, effectuer un seul paillage au moment de la plantation, alors que nous aurions dût, dès lors que nous aurions été plus nombreux, en effectuer à minima un voir deux autre intermédiaire entre le moment de la plantation et la récolte. Résultat, au lieux de pousser en surface, nos pommes de terres, ont été chercher l’humidité en terre, les tiges et feuillages n’ont pas été recouverts, ce qui nous donne des productions plus restreintes et une récolte plus contraignante et éreintante. Il faut gratter la terre, sur quelques dizaines de centimètres, ça n’a l’air de rien dans un jardin, mais sur des surfaces comme les nôtre, ça change la donne.
Toutefois, meme si nous avons eu moins de pomme de terre qu’espéré, et que les tubercules sont d’un petit calibre, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir suffisamment de plants pour ensemencer nos champs l’an prochain, mais aussi de permettre à nos associés jardiniers de décourvrir, ce qui n’est accessible qu’aux connaisseurs et aux gourmets :
La Star de cette récolte: la vitelotte, également nomée vittelotte noir, appelée aussi « négresse » ou « truffe de Chine »:
Variété ancienne 1821, tardive, farineuse au gout de noisette, cette pomme de terre traditionnelle qui a la particularité d’avoir une peau et une chair violettes. Elle n’est plus cultivée que par quelques exploitants en France.
Les vitelottes noires ont une peau foncée, presque noire, et une chair bleu-violet qui se conserve à à la cuisson du fait de leur teneur élevée en anthocyanine, ce qui constitue un apport naturel en antioxidants. Petit hic, cette variété tardive à une rendement relativement faible comparé à celui des variétés modernes.
Dans les Mémoires d’agriculture, publiées à Paris en 1817 par la Société royale et centrale d’agriculture, la vitelotte est citée comme l’une des six « espèces » de pomme de terre connues aux halles de Paris, avec la hollande, la jaune, la grise, la violette et la patraque. La vitelotte se subdivise en « variétés » : vitelotte d’été, vitelotte d’hiver ou franche, toutes deux donnant une excellente fécule, et vitelotte bâtarde, à chair rouge jaspée ou striée, considérée comme une mauvaise pomme de terre.
En 1863, le Traité élémentaire d’agriculture recense sous le nom de « vitelottes ou cylindriques » une classe de pommes de terre qui se caractérisent par des tubercules allongés et cylindriques aux yeux nombreux et profonds, mais dont la chair pouvait être blanche, jaune, rose, rouge ou violette, mais il ne cite pas de variété violette.
En 1891, Vilmorin dans les Plantes potagères cite la vitelotte comme une « variété rouge longue entaillée », à peau rouge et à chair blanche parfois zonée de rouge, et cite, parmi les pommes de terre violettes, la « négresse », variété semblable à la précédente par la forme du tubercule, mais à la chair presque noire, cette couleur étant considérée par l’auteur comme son seul mérite
Les tubercules, de forme oblongue, bosselée, aux yeux demi-enfoncés, ont une peau assez épaisse, ce qui facilite leur conservation. Elle se consomment, en purée, en chips, ou en salade composée, en frites, mais se conjuguent mieux en ragoût et autres plats mijotés du fait de leur tenue exceptionnelle en cuisson.
Quelles vertus pour la pomme de terre:
Source importante de glucides, principalement sous forme d’amidon, la pomme de terre fournit aussi des protéines, des vitamines, ainsi que des fibres. Elle recèle en particulier de la vitamine C ; dans des proportions variables selon les variétés, des vitamines B, des minéraux et oligo-éléments, parmi lesquels du potassium, du magnésium, du fer, du calcium et du phosphore.
Constituée en majeure partie d’eau et à une teneur en lipides insignifiante, son apport calorique est très modéré. De ce fait, la pomme de terre a toute sa place dans une alimentation équilibrée et figure même au menu de régimes hypocaloriques.
Prochaine récolte:
dimanche 21 aout à partir de 15h00, dans de meilleures conditions car la météo plus clémente aura entre temps humidifiée le sol pour nous permettre de l’ouvrir plus facilement.
g.